La planète Torak
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La planète Torak

Ceci est la planète du grand seigneur noir de sith, Dark Torak.
 
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 Mon Monde en Enfer

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AuteurMessage
Selka
Invité




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MessageSujet: Mon Monde en Enfer   Mon Monde en Enfer EmptyMar 26 Juil à 20:49

Chapitre 1 : Nobody's home


I couldn’t tell you
Why she felt that way
She felt it every day
And I couldn’t help her
I just watched her make
The same mistakes again

Elle rentre en courant dans sa maison, en pleurs. Elle a encore passé sa journée seule, exclu du monde. Elle n’a pas d’amies à qui confier ses secrets, sa douleur, aucun garçon ne la remarque. Elle est misérable et elle se sent insignifiante. C’est pourtant une jolie fille. Elle est grande, fine, de longs cheveux roux qui lui descendent en bas du dos et de magnifiques yeux verts. Mais depuis toute petite elle a été tellement persécutée et battue par ses parents, qu’elle s’est dévalorisée et perdue sa confiance en elle. Son caractère trop passif et effacé en a fait une fille fadasse et sans intérêt.

What's wrong, what's wrong now ?
Too many too many problems
Don’t you know where she belongs
Where she belongs

Elle n’a pas cette étincelle de joie dans le regard. Ses yeux maquillés de noir ne reflètent que la douleur et le chagrin. Elle a toujours réussi en cours, poussée par ses parents. Mais elle ne possède aucune détermination dans la vie.
Elle ne parle pas, elle se renferme sur elle-même. « La détraquée » se mutile les bras chaque soir, se fait subir toutes les douleurs possibles. Elle est faible.

She wants to go home,
but nobody's home.
That's where she lies,
broken inside.
With no place to go,
no place to go
to dry her eyes.
Broken inside.

Elle pleure, allongée sur son lit. Elle ne peut parler à personne de sa douleur. Elle voudrait parler, mais elle ne peut pas. Elle a peur de ses parents, formidables tyrans au service de la douleur et de la misère. Elle ne le sait pas, mais elle peut se confier à quelqu’un. Quelqu’un qu’elle n’aurait jamais soupçonné d’avoir quelques sentiments à son égard. Mais il est trop tard…

Open your eyes
And look outside
Find the reasons why
You’ve been rejected
Now you can’t find
What you left behind

Elle est rejetée de tous. Elle sait qu’elle est seule. Son coin est triste, tout en noir, des dessins sont éparpillés par terre. Des dessins d’ange déchus, des dessins qui lui ressemblent tant. Elle s’est construit un monde, tout en noir, aucune couleur d’espoir.

Be strong be strong now
Too many too many problems
Don’t you know where she belongs
Where she belongs

Lui reste-il une raison d’exister?
L’Amour semble l’avoir abandonné dès la naissance.
Elle sait qu’il n’y a plus rien pour elle dans cette vie. Elle aurait voulu être comme ces princesses de contes de fées, là où de beaux princes charmants viennent sauver leurs belles des griffes de la mort. Mais elle sait très bien que ce ne sont que des contes de fée.
Elle ne sait même plus son nom. Sa sœur l’appelle « monstre », ses parents disent d’elle qu’elle est la honte de la famille. Dans son école, tout le monde l’appelle « la ratée ». Plus personne ne l’appelle par son vrai prénom. L’auraient-ils tous oublié ?Même elle et sa famille paraissent l’avoir oubliés.
Elle n’est plus Elle. Elle n’est plus humaine, juste une ombre dans un monde qui n’est pas pour elle.

Her feeling she hides
Her dreams she can’t find
She’s losing her mind
She’s falling behind
She can’t find her place
She’s losing her faith
She’s falling from grace
She’s all over the place yeah

Elle maudit ce jour. Ce jour où tout a empiré. Avant, elle pouvait se confier à sa sœur mais maintenant, ce n’est plus possible.
Ce jour où on lui a annoncé qu’elle était différente. C’était le jour de ses onze ans. Comme d’habitude, elle passait sa journée enfermée dans sa chambre avec sa sœur. Celle-ci lui racontait ses dernières aventures avec son copain du moment quand son père arriva, furieux, une lettre à la main, suivi de sa mère, en larmes, qui murmurait « Ma fille est un monstre !».
Son père lui avait balancé la lettre à la figure. Sa sœur s’en était emparée et l’avait lu rapidement. Son visage s’était décomposé et elle avait hurlé « Va-t’en d’ici monstre ! » Elle, elle ne comprenait pas ce qui se passait. Elle lut la lettre et elle crut qu’elle allait mourir :
Elle était une sorcière.

Chapitre 2 : Un spectre m'attendait...

Un spectre m’attendait dans un grand angle d’ombre,
Et m’a dit :
-Le muet habite dans le sombre.
L’infini rêve, avec un visage irrité.
L’homme parle et dispute avec l’obscurité,
Et la larme de l’œil rit du bruit de la bouche.
Tout ce qui vous emporte est rapide et farouche.
Sais-tu pourquoi tu vis ? Sais-tu pourquoi tu meurs ?
Les vivants orageux passent dans les rumeurs,
Chiffres tumultueux, flots de l’océan Nombre.
Vous n’avez rien à vous qu’un souffle dans de l’ombre ;
L’homme est à peine né, qu’il est déjà passé,
Et c’est avoir fini que d’avoir commencé.
Derrière le mur blanc, parmi les herbes vertes,
La fosse obscure attend l’homme, lèvres ouvertes.
La mort est le baiser de la bouche tombeau.
Tâche de faire un peu de bien, coupe un lambeau
D’une bonne action dans cette nuit qui gronde,
Ce sera ton linceul dans la terre profonde.
Beaucoup s’en sont allés qui ne reviendront plus
Qu’à l’heure de l’immense et lugubre reflux ;
Alors, on entendra des cris. Tâche de vivre ;
Crois. Tant que l’homme vit, Dieu pensif lit son livre ;
L’homme meurt quand Dieu fait au coin du livre un pli.
L’espace sait, regarde, écoute. Il est rempli
D’oreilles sous la tombe, et d’yeux dans les ténèbres.
Les morts, me marchant plus, dressent les pieds funèbres ;
Les feuilles sèches vont et roulent sous les cieux.
Ne sens-tu pas souffler le vent mystérieux ?

(Victor Hugo, Les Contemplations)

-Est-ce la fin ?
Ma vie serait-elle finie ?
Ma délivrance approcherait-elle ?
Elle se parle. Ses yeux brillent enfin, mais d’une lueur de folie douce, étrangement muée en une joie apparente. Elle se lève, quitte la chambre, passe dans le salon commun, où elle ne vit pas l’ombre, et sort de la salle.
Elle arpente les couloirs, sans vraiment savoir où elle va. La voix de l’ombre l’appelle mais elle ne l’entend pas. Elle est trop loin. Elle se dirige vers la salle de bain. Elle est devant la baignoire, immense, semblable à une piscine. Elle fait couler l’eau, et sort une lame d’un tiroir. Elle fait glisser sa chemise de nuit le long de sa peau laiteuse. Elle se laisse glisser dans l’eau, la lame dans la main. Elle fait courir la lame sur ses bras, le sang, si rouge, contraste avec sa peau, si blanche.
-Est-ce cela perdre la vie ?
Ce n’est pas si affreux que ça, mourir.

Son esprit flotte entre la vie et la mort. Elle s’enfonce dans l’eau. L’eau bleue lui paraît lumineuse, emplit de soleil. Sa vie défile devant ses yeux, elle ne peut s’empêcher de penser que sa vie aurait pu être mieux. Ses erreurs lui revenaient comme des coups de marteaux, lui écorchant l’âme et l’esprit. Elle veut crier mais de l’eau entre dans sa bouche. De nouvelles sensations l’envahissent. Elle était eau, feu, terre et air. Elle n’était plus humaine, elle allait quitter ce monde beaucoup trop grand pour elle. Mais la vie de voulait pas l’abandonner tout de suite, son corps eut un sursaut. Une main attrapa son corps, le ramenant à la surface. Elle ne veut pas quitter ce nouveau monde, plein de chaleur et de lumière. Elle veut bouger mais elle ne peut plus. Son âme s’était envolée. Elle ne put voir un jeune homme, penché sur sa dépouille, pleurant toutes les larmes de son corps. Tout tremblotant, il murmurait :
-Non… Pas toi.. Ma fleur…Lily….

Chapitre 3 : Sentiments

La nouvelle s'était répandue dans tout l'école. Lily Evans, préfète des Gryffondors, s'était suicidée pendant la nuit. James Potter l'avait trouvé dans la salle de bain des préfets, les veines ouvertes. Cette terrible nouvelle fut un choc pour tous les élèves.
Le jour de l'enterrement, qui se déroula à Poudlard selon le désir de Mr et Mrs Evans, James Potter ne retint pas ses larmes, dévoilant ainsi son amour pour la jeune défunte. Ses larmes creusaient ses joues, les cernes assombrissaient son visage, il ressemblait à un cadavre...
Mais qu' était l'amour en cet instant? L'enterrement sonnait faux, tout comme l'existence de Lily. On ne pouvait pas la ramener, enfin plutôt on ne voulait pas la ramener. Or James aurait très bien pu le demander à Dumbledore, mais il n'avait plus la force de se battre, plus la force de sourire encore, alors que la mort venait d'emporter celle qu'il aimait tant.

Pensées de James Potter
A quoi ça va servir maintenant, de continuer à vivre alors que notre raison de vivre n'est plus ? Pourtant, notre histoire aurait sonnée comme une tragédie. Je le savais qu'il ne pourrait jamais il y avoir quelque chose entre elle et moi, mais pourtant, chaque jour j'espérais, chaque jour, le simple fait de la voir m'emplissait à la fois de bonheur, mais également d'inquiétude. En fait, cela me tuait à petit feu, de la voir se détruire. Je ne vivais plus que pour elle, dans l'attente de voir un jour un sourire sur ses lèvres...
Depuis le début, je l'avais remarqué. Je la trouvais magnifique, avec ses longs cheveux roux, ses beaux yeux verts et un visage d'ange...Mais malheureusement, je n'ai jamais vu l'ombre d'un sourire sur son beau visage. Il n'y avait pas de flamme dans ses yeux, son regard était vide. Sirius la qualifiait de gothique, mais moi je pense qu'elle pouvait se reprendre, mais personne n'était là, et elle me haïssait. Mais je crois que je regretterais toujours de ne pas être allée vers elle, peut-être aurait trouvé un soutien auprès de moi. Je me dis toujours que j'ai été trop préoccupé par ma réputation, j'avais peur que les autres me rejettent, pourtant je l'aimais, et je l'aimerais toujours. Mais grâce à elle, j'aurais au moins compris plusieurs choses. Je sais à présent que chaque jour est une occasion spéciale, et qu'il savoir profiter de chaque jour, comme si demain on savait qu'on ne serait peut-être plus là. Je ne suis qu'un homme, trop imbu de sa personne, et je me sens coupable de la mort de Lily. Comment pourrais-je la ramener, moi qui ne suis qu'un petit sorcier aux pouvoirs insignifiants?? Maintenant, tout ce qui me restera, ce seront des regrets car elle est partie sans avoir connu des bons moments, sans avoir créer des souvenirs, elle n'est plus qu'une ombre parmi les ombres...
Il n'y a plus que moi devant la tombe, tout le monde est déjà parti. Les larmes coulant encore sur mon visage, je jetais ma fleur, une rose rouge, sur la tombe avant de m'en éloigner. Ce sera mon dernier souvenir d'elle, peut-être le plus douloureux qui sait? La vision du cercueil gravé à l'image de Lily me rend malade, je trouve que la vie est injuste, certains meurent, alors qu'ils mériteraient la vie, alors que d'autres crevards continuent à vivre, alors qu'ils mériteraient la mort pour en avoir causé des centaines...
Lily, même si tu n'es plus là, pour moi, tu continuera à vivre...Et même si je t'oublie, il y aura un sentiment qui restera toujours gravé en moi...Je t'aime Lily...?
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